La tradition des Lumières
La tradition des Lumières
Lorsque la franc-maçonnerie se crée en Angleterre, en 1717, c'est bien pour éliminer les dissenssions religieuses entre catholiques et protestants, pour promouvoir une société de tolérance et d'égalité. Durant tout le 18ème siècle, les philosophes européens vont développer cette volonté de rendre la pensée indépendante de tout carquant dogmatique. De fait, ce mouvement est révolutionnaire : Rousseau constate :"L'homme est né libre, et partout il est dans les fers". Jefferson proclame : "All men are equals". Les Encyclopédistes, avec Diderot et d'Alembert à leur tête, engagent un chantier considérable : rassembler tous les champs de la connaissance pour la diffuser au plus grand nombre. La critique sociale, religieuse, politique atteint un niveau sans précédent. A partir de 1750, les loges maçonniques sont le lieu privilégiés de promotion des idées nouvelles. Les maçons français collaborent avec les maçons américains (Whashington, Jefferson, Franklin) pour rédiger la Déclaration d'Indépendance (1776 - Jefferson) et la Constitution des Etats-Unis. Benjamin Franklin, ministre plénipotentiaire des Etats-
Unis à Paris, fut le Vénérable de la célèbre loge des Neuf Soeurs, au Grand Orient de France, loge qui fut le lieu de rencontre de tous les grands noms de la philosophie et des sciences et dont Voltaire fut l'un des membres les plus célèbres, même s'il ne le fut que fort de temps avant sa mort.
Une tradition vivante
La maçonnerie a connu, depuis sa création, des évolutions et des développements qui se sont parfois éloignés de cette tradition des Lumières. Créée pour "rassembler ce qui est épars" et pour répandre la lumière, la maçonnerie s'est peu à peu embourgeoisée, elle est parfois devenue synonyme d'occultisme, de secrets mystérieux, d'obscurité. Les maçons sont à ce titre les premiers responsables de la méfiance qu'ils ont engendrée, par ce goût étrange qu'ont certains hommes du mystère entretenu.
Revenir à la tradition des Lumières, c'est, pour les maçons, repartir à la conquêtes des idées neuves, réaffirmer l'indépendance de l'esprit par rapport à tous les dogmes, en premier lieu le dogme religieux, c'est reconquérir la liberté de penser pour placer l'homme au centre de la réflexion. Rien n'est plus urgent aujourd'hui, en considérant les ravages que font les intégrismes et les fanatismes. Par intégrisme, il faut entendre aussi bien le fanatisme religieux qui contraint les libertés, qui opprime les femmes, qui altère le progrès intellectuel, mais aussi les dogmes sociaux ou économiques, la jungle ultra-libérale qui laisse imaginer que la loi du plus puissant est la seule qui puisse s'imposer parmi les hommes. Imaginer ce qui reste encore inimaginable demeure bien le défi de l'intelligence.
L'esprit des Lumières en Loge
Les maçons sont des gens comme tout le monde : avec des idées toutes faites, préconçues, avec des préjugés, des certitudes. En loge, il nous faut donc apprendre à éliminer cette "pollution" intellectuelle pour pouvoir admettre l'incertitude de nos opinions en les confrontant à d'autres. C'est ce qui doit permettre au maçon d'apporter une réflexion neuve dans le cadre de sa vie sociale. Tout ce que le monde compte de création artistique, philosophique doit pouvoir être abordé en loge, ressenti et analysé pour améliorer la compréhension de ce qui anime les hommes d'ajourd'hui.
Lorsque la franc-maçonnerie se crée en Angleterre, en 1717, c'est bien pour éliminer les dissenssions religieuses entre catholiques et protestants, pour promouvoir une société de tolérance et d'égalité. Durant tout le 18ème siècle, les philosophes européens vont développer cette volonté de rendre la pensée indépendante de tout carquant dogmatique. De fait, ce mouvement est révolutionnaire : Rousseau constate :"L'homme est né libre, et partout il est dans les fers". Jefferson proclame : "All men are equals". Les Encyclopédistes, avec Diderot et d'Alembert à leur tête, engagent un chantier considérable : rassembler tous les champs de la connaissance pour la diffuser au plus grand nombre. La critique sociale, religieuse, politique atteint un niveau sans précédent. A partir de 1750, les loges maçonniques sont le lieu privilégiés de promotion des idées nouvelles. Les maçons français collaborent avec les maçons américains (Whashington, Jefferson, Franklin) pour rédiger la Déclaration d'Indépendance (1776 - Jefferson) et la Constitution des Etats-Unis. Benjamin Franklin, ministre plénipotentiaire des Etats-

Une tradition vivante
La maçonnerie a connu, depuis sa création, des évolutions et des développements qui se sont parfois éloignés de cette tradition des Lumières. Créée pour "rassembler ce qui est épars" et pour répandre la lumière, la maçonnerie s'est peu à peu embourgeoisée, elle est parfois devenue synonyme d'occultisme, de secrets mystérieux, d'obscurité. Les maçons sont à ce titre les premiers responsables de la méfiance qu'ils ont engendrée, par ce goût étrange qu'ont certains hommes du mystère entretenu.
Revenir à la tradition des Lumières, c'est, pour les maçons, repartir à la conquêtes des idées neuves, réaffirmer l'indépendance de l'esprit par rapport à tous les dogmes, en premier lieu le dogme religieux, c'est reconquérir la liberté de penser pour placer l'homme au centre de la réflexion. Rien n'est plus urgent aujourd'hui, en considérant les ravages que font les intégrismes et les fanatismes. Par intégrisme, il faut entendre aussi bien le fanatisme religieux qui contraint les libertés, qui opprime les femmes, qui altère le progrès intellectuel, mais aussi les dogmes sociaux ou économiques, la jungle ultra-libérale qui laisse imaginer que la loi du plus puissant est la seule qui puisse s'imposer parmi les hommes. Imaginer ce qui reste encore inimaginable demeure bien le défi de l'intelligence.
L'esprit des Lumières en Loge
Les maçons sont des gens comme tout le monde : avec des idées toutes faites, préconçues, avec des préjugés, des certitudes. En loge, il nous faut donc apprendre à éliminer cette "pollution" intellectuelle pour pouvoir admettre l'incertitude de nos opinions en les confrontant à d'autres. C'est ce qui doit permettre au maçon d'apporter une réflexion neuve dans le cadre de sa vie sociale. Tout ce que le monde compte de création artistique, philosophique doit pouvoir être abordé en loge, ressenti et analysé pour améliorer la compréhension de ce qui anime les hommes d'ajourd'hui.
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