Le Prieuré de Sion, : réalité ou cannular?
Le Prieuré de Sion : réalité ou cannular?
LE POUR :
Depuis les années 50, on a des preuves surprenantes que le Prieuré de Sion existe.
En effet, il s'agit d'une banale association Loi 1901 depuis 1956, alors que la véritable histoire démarre bien avant cette date.
Dans sa période moyenâgeuse, c'est Godefroy de Bouillon qui serait l'initiateur du Prieuré de Sion. Il était en croisade à Jérusalem, mais averti d'une éventuelle relation entre la descendance de Jésus et les Mérovingiens, il créa le Prieuré de Sion (nommé après une abbaye construite sur le mont Sion) afin de protéger ce secret. Ainsi, la relation entre Jésus et Marie-Madeleine et leur fille Sarah fait partie des attributions de protection du Prieuré de Sion.
L'histoire se mélange alors avec celle de l'Ordre des Templiers au début du XIIème siècle. Une scission s'opéra entre les 2 ordres et c'est à partir de ce moment que le Prieuré de Sion entra dans le secret le plus total pour revenir sur le devant de la scène en 1956 avec la création de l'association Loi 1901 par Pierre Plantard et Mr Bonhomme. Pierre Plantard assura le rôle de Grand Maître de 1981 à 1984.
L'objectif de l'association "Prieuré de Sion" est de se porter garant de la légitimité de la descendance Mérovingienne. La personnalité de Pierre Plantard et sa vie sulfureuse ont fait enfler la polémique sur la légitimité du Prieuré de Sion. De nos jours, il est impossible de certifier si le Prieuré de Sion est une supercherie ou une véritable organisation au service d'un des plus grands secrets de la religion catholique.
Le dossier secret ou "dossier Lobineau"
De mystérieux documents déposés à la Bibliothèque Nationale de Paris se veulent être les fameux parchemins découverts par l'abbé Saunière dans son église de Rennes le Château.
Il semblerait que le code contenu dans ses documents ouvre la piste de l'énigme.
Henry Lincoln, auteur de "L'Enigme Sacrée" a décrypté un message dans le premier parchemin qui dit :
"A DAGOBERT II ROI ET A SION APPARTIENNENT CE TRESOR ET IL EST MORT"
Le second parchemin contient le code suivant :
"BERGÈRE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN
TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI
PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU
J'ACHÈVE CE DAEMON DE GARDIEN À MIDI
POMMES BLEUES "
Ces codes seraient des clefs en relation avec des endroits précis de Rennes le Château, permettant de progresser sur la piste de l'énigme sacrée.
Outre les parchemins, le "dossier secret" relate la généalogie du Prieuré de Sion et cite les différents grands maîtres de l'organisation :
- Ugo de Blancheford ( 1150 - 1151 )
- Bernard de Tremblay (1151- 1153 )
- Guillaume de Chanaleilles (1153- 1154 )
- Evrard de N...? (1154- 1154 )
- Andrè de Montbard (1155- 1156 )
- Bertand de Blanchefort (1156- 1169 )
- Philippe de Milly (1169- 1170 )
- Eudes de Saint-Amand (1170- 1180 )
- Arnaud de Toroge (1181- 1184 )
- Gérard de Rideford (1184- 1188 )
- Jean de Gisors (1188- 1220 )
- Marie de Saint-Clair (1220- 1266 )
- Guillaume de Gisors (1266- 1307 )
- Edouard de Bar (1307- 1336 )
- Jeanne de Bar (1336- 1351 )
- Jean de Saint-Clair (1351- 1366 )
- Blanche d'Evreux (1366- 1398 )
- Nicolas Flamel (1398- 1418 )
- Rene d'Anjou (1418- 1480 )
- Iolande de Bar (1480- 1483 )
- Botticelli (1483- 1510 )
- Leonardo da Vinci (1510- 1519 )
- Charles III (Duke of Bourbon-Montpensier) (1519- 1527 )
- Ferdinand de Gonzague (1527- 1556 )
- Nostradamus (1556- 1566 )
- Duc de Longueville & Nicolas Froumenteau (1566- 1575 )
- Louis de Nevers (1575- 1595 )
- Robert Fludd (1595- 1637 )
- Johann Valentin Andrea (1637- 1654 )
- Robert Boyle (1654- 1691 )
- Isaac Newton (1691- 1727 )
- Charles Radclyffe (1727- 1746 )
- Charles de Lorraine (1746- 1780 )
- Maximillian de Lorraine (1780- 1801 )
- Charles Nodier (1801- 1844 )
- Victor Hugo (1844- 1885 )
- Claude Debussy (1885- 1918 )
- Jean Cocteau (1918- 1963 )
- Pierre Plantard (1963- 1981 )
Liste des Grand Maîtres du Prieuré de Sion extraite de la page Prieuré de Sion par Wikipedia.org et sujette à toutes les précautions de rigueur quand à son authenticité.
Mais c'est aussi dans le dossier Lobineau qu'on peut comprendre la motivation de l'abbé Saunière car il aurait été mandaté par le Prieuré de Sion pour trouver les preuves de la véritable relation entre Jésus et Marie-Madeleine.
Aujourd'hui, le Prieuré de Sion existe toujours et c'est Gino Sandri qui en assure le secrétariat, mais l'identité du Grand Maître n'est pas connue.
LE CONTRE :
Le Prieuré de Sion, mentionné pour la première fois en 1956, est une société secrète fictive inventée par le mystificateur français Pierre Plantard. Dans une série de faux documents déposés à la Bibliothèque nationale au milieu des années 1960 et intitulés Dossiers secrets d'Henri Lobineau, Plantard présente le Prieuré comme une confrérie remontant à 1099, liée à l'Ordre du Temple et dont la mission aurait été de préserver le secret d'une descendance cachée des Mérovingiens pour la restauration d'une monarchie mérovingienne en France.
L'Énigme sacrée indique que le Prieuré aurait autrefois constitué d'autres organisations secrètes telles que les Templiers, les Rose-Croix, les Francs-Maçons... Les secrets entourant le Prieuré de Sion engloberaient également l'alchimie, ainsi que les thèmes légendaires concernant les croisades et les Templiers (les mystères de la Famille Sinclair, Bérenger Saunière, le trésor de Rennes-le-Château) et d'autres encore...
Bien que le Prieuré de Sion ait une existence « officielle », la réalité est bien moins mystérieuse et ésotérique: il s'agit d'une association loi de 1901 fondée le 7 mai 1956 par Pierre Plantard (secrétaire général), André Bonhomme (président), Jean Deleaval (vice-président), Armand Defago (trésorier) et dont les statuts sont déposés à la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie). Elle prend pour sous-titre l'acronyme CIRCUIT (Chevalerie d'institution et règle catholique et d'union indépendante traditionaliste) et comme emblème un coq blanc. Plantard, accusé de fraude devant la justice française en 1992 a avoué sa supercherie qui était censée le mettre sur le trône de France en tant que descendant des Mérovingiens.
Le 27 décembre 2002, un communiqué fut publié sur du papier à en-tête officiel, annonçant publiquement la réactivation de la société. Le message était signé de Gino Sandri, ancien secrétaire particulier de Pierre Plantard, sous le titre de secrétaire général, et d'une femme anonyme, censée être le nouveau nautonier. Cependant, de nombreux experts y virent un coup publicitaire.
Mais malgré cet aveu, de nombreux auteurs anglo-saxons ont rajouté à ce mythe moderne, créant un enchevêtrement sans fin de théories et de contre-théories.
En 1982, les auteurs d'histoire alternative Henry Lincoln, Michael Baigent et Richard Leigh obtiennent de Plantard toutes les informations necessaires pour écrire le best-seller international L'Énigme sacrée. Ils ajoutent dans cet essai que la dynastie mérovingienne descendrait directement de Jésus et de Marie-Madeleine et que, dans cette optique, la mission du Prieuré — qu'ils présentent comme réelle — serait donc de cacher l'existence de cette « sainte lignée ». Les trois coauteurs établirent un lien entre cette mission et le thème du Graal, traditionnellement associé aux Templiers, en prétendant que le « Graal » ne serait qu'une métaphore pour désigner cette descendance supposée du Christ. Mais, en réalité, Pierre Plantard n'a jamais confirmé cette hypothèse. Il s'en défendit même lorsqu'il fut discrédité, en supposant une origine plus récente reliée à l'énigme de Rennes-le-Château.
Umberto Eco, dans son roman de 1988 Le Pendule de Foucault, a illustré le système d'association sans preuve qui constitue le fondement de la prétendue société secrète.
Dans la série de romans historiques Les Enfants du Graal (1991 à 1997) de Peter Berling, le Prieuré de Sion y protège les deux héros, Roç et Yesa, qui y sont présentés comme des descendants de Jésus. Elle met aussi en scène Guillaume de Gisors et Marie de Saint-Clair, deux des grands maîtres de la société.
Dan Brown, quant à lui, a repris tous ces thèmes pour construire l'intrigue de son Da Vinci Code. La trame de ce roman s'appuie en réalité sur l'histoire de l'abbé Saunière de Rennes le Château. Autour de la relation entre Jésus-Christ et Marie-Madeleine, sur laquelle le roman de Dan Brown décline son énigme, se greffe le Prieuré de Sion. La société secrète est ici présentée comme une des clefs de voûte de l'hypothétique descendance de Jésus-Christ. Cette fiction navigue ainsi entre semblant de vérité et parfum de complot et dans laquelle Leonard De Vinci, le Saint Graal (sous une symbolique un peu particulière), les Templiers, les Cathares et les Franc-Maçons viennent s'ajouter pour amplifier le mystère.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 113 autres membres