NAUVOO LODGE

NAUVOO LODGE

Tentative df'explication de l'origine de la Franc-Maçonnerie - partie 1

Mes BBAAFF

AVANT PROPOS

A la demande de notre Maitre élu, je vais tenter l’impossible, à savoir résumer en quelques lignes l’histoire de la FM. Impossible ? Notre F.·. Marc Twain a écrit, «  Ils ne savaient pas que c’était impossible alors, il l’on fait… » Je sais que je ne devrais pas exécuter un travail demandé par Samuel maintenant puisqu'il n'est pas encore installé mais comme cela va me prendre pas mal de temps, je prends un peu d'avance, désolé.

Bien sûr, il faudrait plusieurs tomes pour un tel travail, aussi pour ne pas vous endormir tout de suite, je passerai certains éléments que vous connaissez tous et j’éviterai les dates inutiles et impossible à retenir. N’étant pas Dan Brown, je tiens a la disposition de qui le souhaite les référence qui m’ont permit d’écrire tout ceci…

Pour expliquer la FM, il faut à mon sens, 2 choses : l’Histoire et la légende. L’Histoire pour l’ensemble et la légende pour le détail. Je vais donc essayer de concilier, le plus simplement possible les 2.

J’ai l’habitude de dire que l’on ne peut savoir où l’on va si l’on ne sait d’où l’on vient. Je vous propose donc, pour commencer un petit voyage dans le temps jusqu'à l’antiquité car, pour moi, c’est là que se trouvent une partie des fondements de la FM … Qui serait assez fou (a part peut être les archivistes de la GLUE ) pour croire encore  que nos rituels et notre philosophie sont nés par un beau matin de 1717 a Londres dans l’esprit de quelques hommes…

Bon, je commence... pour les questions, vous savez où me trouver!

LA GENESE DES SOCIETES INITIATIQUES

Une des définitions généralement rencontrées quant on parle de société initiatique ou philosophique est la suivante : « Association de personnes où le progrès et les bénéfices sont obtenus par le simple fait d’en être membre, ouvertement ou non… » . Plutôt réducteur à mon gout !

En Egypte et un peu plus tard, en Grèce, l’initiation aux « Mystères » l’entrée dans une société initiatique était réservé a quelques privilégiés par cooptation. Pendant des siècles, ces écoles se sont développées pour atteindre dans les arts pratiqués un haut degré de sophistication. Ces arts comprenaient entre autre des disciplines comme la logique, l’architecture, les mathématiques, l’astronomie, etc.

Les rites d’initiation étaient, bien sur, strictement confidentiels et toutes révélations pouvaient entrainer la mort . N’est ce pas là l’origine de nos pénalités ? Ces savoirs, comme la médecine ou l’architecture servaient toutefois l’ensemble de la nation car les disciples avaient pour engagement d’appliquer au dehors, ce qu’ils apprenaient à l’intérieur du Temple.  

Tout culte initiatique (que se soit celui d’Isis ou d’ Orphée) avait ses textes sacrés et rassemblait ses adeptes dans une volonté commune. Nous assistions là à la naissance de corpus philosophiques liant vie réelle (peut être devrais je dire Temporel) et vie Spirituelle car tous soudés  aux liens entre le terrestre en le divin…

 

 

Les premiers textes dont nous ayons la trace sont souvent attribués à Hermès Trismégiste (comparé au Dieu grec messager Hermès et à l’égyptien Thot, dieu de l’écriture ). Ces textes que je vous invite à lire font la preuve d’une filiation entre les écoles égyptiennes et grecs. Ce lien est d’autant plus fort lorsque l’on considère Pythagore (présent dans nos Rituels) comme le premier initié grec . Il fut mathématicien (si, si souvenez vous, le théorème de Pythagore, ca ne vous rappel rien ?), philosophe et architecte. La légende veut qu’il ait passé dix ans à Babylone et en Egypte avant de fonder sa célèbre école. Dans cette école, l’enseignement était long et la progression (dans les classes supérieures dirais-je )ne pouvait se faire qu’après avoir fournis des preuves de son travail . . (Presque du REAA avant l'heure)

De là viendra certainement l’essor de l’art, de la philo et de la littérature dans le monde méditerranéen contemporain. Platon, Socrate et Thalès (qui bien que génial ne fabriquait pas encore d’avions à l’époque Hi Hi) suivront ses pas et deviendront les pères de nos maths et de la philo moderne.

Cette accumulation de savoir et  le fait même de regrouper les idées dans les écoles servirent de catalyseur à l’évolution de la société antique.

Entre parenthèse, il est intéressant de souligner que bien que l’église moyenâgeuse n’appréciait guère le système philosophique grec, on peut retrouver Pythagore sur un des portiques de la cathédrale de Chartres.

Socrate disait que l’homme devait apprendre pour se rapprocher de Dieu mais qu’il ne saurait jamais rien. Qu’il devait savoir pour être bon. Je le cite « Si l’homme avait pu en savoir assez, il ne pécherait pas.  La cause primordial du pêché est donc l’ignorance ».

En gros, on doit apprendre pour devenir meilleur. Le lien quasi sacré entre le « bon » et le savoir a donc été pendant très longtemps l’une des pierres angulaires de la philosophie grec tout comme il est très important pour nous autres Maçons d’aujourd’hui.

La progression et la stabilité relative de l’empire romain permis la propagation de ces idées et vers l’an 0 la plupart des écoles initiatiques étaient devenus des cercles de réflexions masculins (sauf les cultes de Mithra et d’Isis).  Au cours des 2 siècles qui suivirent la naissance de JC, de nouvelles écoles apparurent et avec elles, une multitude  de conceptions religieuses nouvelles, issues du mélange des philosophies précédentes, celle de Sol Invictus par exemple suivit par l’empereur Constantin qui ne deviendra réellement chrétien que sur son lit de mort dans le seul but de mettre fin à la guerre civile naissante. 

Puis, peu à peu, le christianisme s’implanta, s’emparant des lieux sacrés des anciennes croyances pour son propre usage. Les écoles initiatiques furent détruites mais comme le rappelle à juste titre Helena Blavatsky, non sans que l’église romaine Paulinienne ne s’approprie certains de ces dogmes, lui permettant ainsi de légitimiser son existence parmi le peuple. Etait ce a cela que pensait notre F.·. Lavoisier en disant « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » ?

Le pape obligea les Ebionites, descendant de Jacques le Juste à se cacher pour assurer leur survie (pour rappel, ceux-ci  suivaient les enseignements de jacques, frère du messie et donc le mieux a même de le connaître rejetaient la nature divine du Christ. ). D’autant que Constantin avait proclamé que « les hérétiques et les schismatiques doivent non seulement être tenus à l’écart des privilèges (sous entendu, les privilèges accordés aux chrétiens) mais aussi soumis a diverses punitions publiques »  . Comment les continuateurs des Mystères grecs ou égyptiens auraient ils pu vivre en paix a cette époque ?

 

 

LA NAISSANCE DES SOCIETES SECRETES EN EUROPE

Comme seront censé le faire les Rose-Croix plus tard, les hérétiques, qu’ils soient descendant des écoles de Mystères ou des disciples de Jacques le Juste, voyagèrent de par le monde connu, pour retrouver d’autres initié et ainsi récupérer les bribes d’informations qu’ils leurs manquaient tout en se fondant à la population. (Tiens cela me rappelle quelque chose : voyager en pays étrangers, travailler et recevoir le salaire …). Pour stopper court a ceci, l’église devint la seule autorité dispensatrice de savoir. Elle ordonna une véritable chasse à ceux qui pensaient autrement. Les hérétiques des différents courants se regroupèrent, mélangeant leurs savoirs et se qualifièrent eux même du nom de Rex Deus ; bien sur les différences de pensée était parfois telles que des schismes se formèrent, donnant naissance a d’autre courant comme les Bogomiles ou le catharisme, mais cela est une autre histoire  . Vers le 9eme siècle, sous l’empire de Charlemagne, les familles rebelles à l’église officielle se retrouvaient partout, feignantes à chaque fois leur profonde dévotion envers le  Pape. Mais comme le dit parfois notre BAF Fabrice, pour combattre efficacement un système, il faut en être au cœur…

De nombreux comté leur furent donc octroyé, la Bourgogne, la Champagne, les Flandres, l’Anjou, Chaumont, Gisors, Blois… Ces noms ne vous rappelle rien ? Et si je vous dis que vers 1096, toutes les familles à la tête de ces régions  accompagneront un certain Henri St Clair de Roslin pour la première croisade ? Allons ! Avez-vous déjà oublié le chef de la maison de Champagne qui quittera tout en 1126 pour se mettre au service de son ex-vassal, un certain Hugues de Payne…Les chefs de ses groupes étaient  les ancêtres des Stuart, Ramsay, Montgomery, Lindsay… Noms qui reviendront dans l’histoire de la FM

Lorsque l’on se penche sur l’histoire généalogique de ses familles (et je ne parlerai pas de la légende qui veut que les Ducs d’Anjou soient les descendant du christ par l’intermédiaire de Mérové, je ne tiens pas a réécrire le Da Vinci Code !!!), on constate qu’ils ne se mariaient qu’entre eux. Meilleur moyen sans doute pour ne pas être découverts.  Mais ce n’est pas tout.

Un certain Bernard de Fontaine voulut entrer dans l’Ordre des Cisterciens, au grand désespoir de ses parents qui liés aux hérétiques  tentèrent de l’en empêcher et bien que la défiance a l’égard cet Ordre fut grand dans cette famille et sans qu’aucun historien ne puisse dire pourquoi, une trentaine de membre de cette même famille, changèrent d’avis subitement et  suivirent Bernard dans le noviciat. Bernard de Fontaine sera canonisé sous le nom de Saint Bernard de Clairvaux…

Bernard réussit rapidement à gagner la confiance du Pape mais n’oublia jamais ses attaches avec les enseignements initiatiques transmis par sa famille et ses « 120 sermons » basés sur le cantique des cantiques (Tous FM ne devraient ils pas avoir lu ce texte attribué à Salomon ?) en témoignent aisément.

Mais revenons un peu sur nos comtes de Champagne (Un proverbe disait jadis, « boire comme un Templier mais je doute qu’il y ait un lien avec cette région). La capitale, Troyes, était le point de rencontre des tous les érudits et penseurs de l’époque. C’est là que vivait Rachi, un des plus grands commentateurs de la Bible et du Talmud. Ce dernier y fonda une école consacrée à la Kabbale où il n’hésitait pas à dire que celle-ci tirait ses racines dans l’Egypte ancienne. La Kabbale, encore un thème fort pour les Maçons…

Pendant ce temps, les familles issues du mouvement Rex Deux offraient des terres aux Cisterciens (Voulaient ils les acheter pour avoir leur appui ) et entreprenaient la création de l’Ordre des pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon. Voici peut être ce que fut la  vérité qui inspira la légende de ce que les ésotéristes de nos jours appellent le prieuré de Sion ?

LES TEMPLIERS

Comme nous venons de le voir, les Templiers auraient put être fondé dans le but de former un contre pouvoir. Vous connaissez tous l’histoire de sa création : 9 chevaliers se réunissent et deviennent presque a eux seuls les garants de la protection de tous les pèlerins de Terre Sainte. Bien sur, j’exagère, ils n’étaient pas seuls, d’autres Ordres militaires existaient déjà. Mais soyons réaliste : 9 chevaliers ! C’est un peu comme si notre ministre de l’intérieur désignait un ilotier pour assurer seul la sécurité de tout Paris… Je passerai sur la légende qui veut que la milice du  Temple est été constituée pour retrouver le tombeau de JC, le Graal ou encore l’Arche d’alliance. Sont but était peut être simplement de regrouper dans une même organisation, officielle et au dessus de tous soupçons les familles « hérétiques ». Cela permettrait de répondre à la question suivante : Pourquoi est ce à eux que la plupart des familles nobles d’Europe  ont donné des hommes ou ont fait des dons ? Et pourquoi pas aux Teutoniques, aux Porte-Glaives, ou aux Hospitaliers de St Jean, ces derniers existant déjà officiellement depuis 1113 ?  

Donation aux templiers par Thierry d’Alsace, comte de Flandre le 13/09/1128

Dès leur création, les Templiers se sont entourés de spécialistes dans différentes disciplines : Des architectes, des médecins, des politiciens, des musiciens. L’Ordre devenait ainsi une forme de réalisation de l’homme selon les critères de Vitruve. Celui-ci disait, dès l’antiquité, qu’un homme parfait devait maitriser tous les arts (les 7 arts libéraux + la médecine, etc.). Pour les arts scientifiques, géométrie, arithmétique, etc, il lui suffisait de recruter parmi les guildes de constructeurs naissantes. Et l’on constatera que les troupes militaires étaient toujours accompagnées de bâtisseurs.

Tout a été dit sur cet Ordre et je n’y reviendrai pas. Si ce n’est pour rappeler les liens plus ou moins  étroits qu’ils entretenaient avec l’ennemi et qui leur permirent d’apprendre beaucoup sur la médecine et les mathématiques.

LE PACTIO SECRETA

Vers 1240, un membre de cette organisation devint roi. Il s’agit de Frédéric II de Hohenstaufen (petit fils de Frédéric Barberousse). Son rêve était de libérer le monde des fausses croyances imposées par le Pape (qu’il tenta de faire assassiné) pour permettre au peuple de base de progresser. Homme de culture, il savait parfaitement lire et écrire, chose rare pour un souverain de l’époque. Il parlait 9 langues et était constamment entouré de scientifiques, de médecins, d’artistes…  Comme l’avait rêvé Socrate, il tentait d’unifier le bon et le savoir. Bien qu’excommunier par Grégoire IX, il tenta de réunir dans un même mouvement tout ce que le monde connu de l’époque avait de bénéfique.  Vers 1246, il invita dans sa forteresse italienne, le Castel Del Monte (une de nos RL porte ce nom me semble t’il ?) l’élite de l’époque. Sarazins, Templiers, Juifs, Teutoniques, savants répondirent à l’appel. Cette réunion pris le nom de « Pactio Secréta ».  Des historiens ont retrouvé des objets crées pour commémorer cette réunion inimaginable et notamment une petite boite sur laquelle outre les sceaux des participants se trouvait gravée une équerre et un compas… je vous rappelle que nous sommes au XIIIème Siècle et que la FM n’existe pas encore !!! Mais en quoi cela pourrait il être étonnant ? L’équerre et le compas, et ca je compte sur notre BAF Jérôme pour développer, était déjà des symboles forts du Tao où ils représentent  le monde (principe masculin + principe féminin). Ceux qui se sont documentés sur le Castel Del Monte savent que ce château ne sert a rien, il est impossible pour un souverain d’y vivre. Au milieu de nulle part, il n’était pas vraiment meublé et si ma mémoire est bonne, n’avait même pas de cuisine.

Par contre, quel merveilleux quartier général !  Isolé mais a mi chemin entre tout les grands pôles économiques de l’époque…Sur une colline pour surveiller l'approche des intrus et des indiscrets… Toutes les Loges actuelles rêveraient d’un tel Temple…

Je ne dis pas que les participants au Pactio Secréta ont formé une Loge mais les historiens nous apprennent qu’ils ont échangé des idées dans le calme et le respect de leurs différences mutuelles sous la présidence de l’humaniste Frédéric II …

Mais laissons tout cela de coté et retournons au Templiers et a leurs suiveurs : les bâtisseurs.

LES BATISSEURS

Plusieurs historiens de renoms, je ne citerai que Robert Graves pour l’exemple et dont les écrits sont largement disponibles prétendent que les guildes qui se sont développées presque simultanément en France, Angleterre et Ecosse furent en réalité créées par des artisans soufis exilés en Angleterre sous le règne de Athelstan vers 930. Cet auteur prétend que les Soufis se transmettaient l’art de bâtir de Maitre à élève (apprenti ?) depuis la construction du Temple de Salomon. Bien sur, cela reste à prouver. La Kabbale pratiquée par les soufis s’est largement répandu grâce à la christianisation de celle-ci dans l’Europe médiévale. Elle prônait la recherche d’une illumination spirituelle visant au bien de la société dans laquelle les soufis vivaient. Les Templiers, tout comme les disciples (s’ils ont réellement existé) de Christian Rozencreutz avaient la même politique.

Dans la France du Moyen-âge, les Ordres de bâtisseurs existaient depuis déjà longtemps. Charpentiers du Père Soubise, Enfants de Maitre Jacques, Enfants de Salomon, leurs descendants se retrouvent aujourd’hui dans les Compagnons du Devoir du tour de France. Ils pratiquaient une philosophie très proche de la notre : observation d’une tradition morale quasi-chevaleresque, humilité envers Dieu, les hommes et le travail, étude des arts, partage, secours envers leurs confrères en difficulté…

C’est a partir de cette époque que l’on a commencé à trouver dans les enluminures Dieu avec un compas à la main. L’explication que l’on retrouve généralement associé à ce genre d’image vient bien sûr de la construction des églises et des cathédrales. Les Compagnons (symbolisés par le compas) étaient les instruments de Dieu pour la construction… La notion de grand Architecte viendra plus tard. Pour l’anecdote, il n’était pas rare que plusieurs congrégations de compagnons se battent pour le contrôle d’un territoire. Un peu comme les différentes Obédiences actuellement. La différence est que les combats de l’époque étaient beaucoup plus meurtriers.

Les compagnons commençaient leur formation comme « apprenti » et voyageait pour apprendre davantage et devenir Maitre. Ils parcouraient les routes avec une besace sur le dos contenant leurs outils et du pain (je ne reviendrai pas sur l’étymologie du mot compagnon mais cela me rappel une nouvelle fois du REAA).

Les Enfants de Maitre Jacques prétendaient que leur Maitre spirituel, fondateur de leur fraternité avait appris son art en voyageant en Grèce et en Egypte. Une nouvelle fois, nous revenons à ces mystérieuses écoles de l’antiquité où l’on apprenait le « bon » et le « beau ». La légende compagnonnique lui attribut également la construction de Boaz et Jakin, mais ça c’est autre chose…

Les enfants de Salomon, bâtisseurs des cathédrales de Chartres, de Reims et de tant d’autre affirmaient simplement avoir été constitués par Salomon en personne pour construire le premier temple de Jérusalem…

Ils reçurent, sur la demande St Bernard, une patente de la part des Templiers vers le milieu du XIIème Siècle. A partir de là, comme les templiers, ils furent exempté de taxes et puisque protégés par l’Ordre militaire, ils n’eurent plus à craindre les assauts des autres confréries de bâtisseurs. Il va sans dire qu’en 1314, les autres se sont largement vengés. Exempté de toutes taxes et quasiment libres, ils devenaient francs…

Ils avaient le crédo suivant :

Créer la Beauté du Temple,

Protéger avec Force sa canne,

Aimer avec Sagesse ses Rubans

 

Dans son livre sur le mystère des cathédrales, le célèbre alchimiste Fulcanelli ira même jusqu'à affirmer que les cathédrales construites par les Enfants de Salomon sont en réalité un livre codé à la demande des Templiers  et destiné aux hérétiques, aux Rex Deus, qui pouvaient ainsi venir tranquillement écouter les sermons et sans attirer l’attention recevoir un autre message… Peut être mais en tout cas, je n’ai pas encore trouvé la clé !

Gérald me suivra certainement si j’affirme que sur la cathédrale de Chartres, que l’on doit je le rappelle aux Enfants de Salomon, on peut voir l’arrivée de l’initié Jésus à Jérusalem puis sa mise au Tombeau mais entre les deux…pas de crucifixion ! Etonnant, non ? Surtout quant on sait qu’une grande partie du dogme de l’Eglise catholique repose sur cette crucifixion.

Les Enfants de Salomon était sans doute influencé par les disciples de Jacques le Juste qui refusaient la nature divine du Christ mais le considérait comme un Haut Initié. Tout comme les templiers : Quand ils crachaient sur la croix, ils ne reniaient pas JC et ses enseignements mais plutôt ce que l’église avait fait de lui.

 

La grammaire

La géometrie

La dialectique

 

Les Initiés du Moyen Age étalaient leurs idées sur les monuments, au nez et la barbe des autorités religieuses qui ne voyaient rien !!

Pour continuer avec Chartres, d’autres détails sur lesquelles je laisserai Gérald nous donner plus d’infos : Par exemple les 3 vierges NOIRES qui témoignent du génie des bâtisseurs. Elles sont toutes en des lieux au tellurisme inhabituel. Ceci aussi est un héritage des bâtisseurs antiques. Sans parler du fait que l’une est décorée par des triangles et qu’une autre se trouve dans un endroit de la crypte qui pourrait très bien avoir été une sorte de cabinet de réflexion (dixit un vieux dépliant touristique du lieu).  

 

 



12/09/2007
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